Le point sur les MST

On ne finira jamais de parler des MST, tellement elles nuisent à la qualité de vie de ceux qui les subissent. La syphilis et la gonococcie sont des maladies sexuellement transmissibles qui touchent particulièrement une population à haut risque telle que les prostituées non contrôlées, ceux qui ont des partenaires multiples, etc. Et puis il y a d’autres infections qui touchent des personnes qui ont une activité sexuelle peu libre, mais avec des partenaires en qui elles ont confiance.

Les MST sous les projecteurs

Parmi ces infections, on peut citer les chlamydioses, les condylomes, les verrues génitales et l’herpès génital. Les risques d’être contaminés sont énormes notamment si on ne se protège pas et si on multiplie les partenaires. Face à de tels risques, à quel moment commencer à se faire dépister ? Il est conseillé de consulter dès les premiers rapports sexuels et ensuite, tous les 6 mois, surtout, pour ceux qui ont de nombreux partenaires. Puis, il faut être à l’écoute de son corps, et consulter dès qu’il y a des anomalies ou de profondes modifications au niveau de ses organes génitaux.

Est-il possible d’être contaminé sans s’en apercevoir ?

Oui, il est possible d’être contaminé sans s’en rendre compte. Mais les faits montrent que les hommes sont plus prompts à consulter dès qu’il constate un écoulement anormal de la verge, une inflammation des testicules ou de la prostate – manifestations des MST, ce qui lui permet d’être pris en charge rapidement et d’être soigné à temps. Par contre, chez la femme, les manifestations des MST sont parfois insidieuses, et il arrive même qu’il n’y ait aucun symptôme visible ou ressenti. C’est le cas des chlamydioses qui entraînent une infection des trompes et empêchent une femme d’être enceinte, constaté seulement des années plus tard. Pareillement, l’herpès génital peut se manifester par une inflammation de la vulve et des douleurs au niveau du vagin ou rien du tout. De même, les condylomes sont des verrues apparentes, mais pas toujours. Et le problème est que tant qu’on n’est pas traité, on peut être contagieux et on risque de multiplier les lésions et les infections.

Conseils utiles quand on se sait contaminé

Il est urgent de consulter son médecin, ou tout autre médecin généraliste lorsqu’on se sait contaminé. On peut aussi voir un spécialiste de dermatologie-vénérologie. Il est aussi très important d’avertir son partenaire, sans l’agresser, car peut-être que lui-même ignore qu’il est malade. Il est aussi utile de savoir que les mycoses par exemple sont faciles à traiter et ne sont pas transmissibles de la femme à l’homme. Par contre, dans le cas d’une chlamydiose ou de condylomes, une femme reste contagieuse tout le temps qu’elle n’est pas traitée. Quant à l’herpès, il ne se transmet que lors des poussées, lorsque les lésions se manifestent. Si une personne a contracté une hépatite B, elle reste contagieuse pendant quelques semaines ou quelques mois, mais elle le reste toute sa vie si elle est porteuse du VIH.

 

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